Les noms des rues de Spa

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Pourquoi un tel nom de rue ? Pourquoi telle appellation d'un endroit ? Il arrive que les rues soient consacrées à des
personnalités ou à des événements sur lesquels
"l'homme de la rue" n'est pas toujours renseigné...

Rue Albin Body

Elle porte depuis 1906 le
nom du grand historiographe
et archiviste spadois. Son
nom primitif était "Lu Vîche
Vôïe". Cette rue comportait deux sections. La première
"Lu Rowe" puis rue Neuve, n'était pas réellement une
rue, pas plus que la rue David, qui lui faisait vis-à-vis et
qu'elle rejoignait au pied de la place Verte en formant
actuellement la Place du Monument.
Albin Body, amoureux fou de sa ville, se dévoua toute
se vie à écrire pour mieux faire connaître Spa et, après
avoir épuisé toute la documentation existante par ses
recherches, écrivit plusieurs livres, créa la bibliothèque
spadoise puis imagina le fameux livre d'Or.
Avenue Reine Astrid
Cette allée anciennement " Avenue du Marteau "
annonce à elle seule tout le charme des promenades
spadoises. Là se situent actuellement le musée de la
Ville d'Eaux et le Musée Spadois du Cheval dans la
résidence où vécut Sa Majesté Marie-Henriette. On
y trouve aussi la statue du Maréchal Fosch. Avec un
peu d'imagination, en y ajoutant une rangée d'arbres,
l'Hôtel Belle-Vue, l'Hôtel Colonies, l'Hôtel de la
Chaîne d'Or, le Château Rouma, la Villa Mongoganita,
(aujourd'hui tous démolis et remplacés par un building,
on peut facilement deviner le charme et la sécurité que
cette allée dégageait lorsqu'on la traversait alors…
Boulevard des Anglais
La porte de Spa en direction de l'autoroute de Verviers
s'appelait tout d'abord Promenade des 4 Heures et se
situait entre la Rue de la Grand Place et le Boulevard
Marie-Henriette.

Rue Bastin

Elle s'amorce à l'Avenue Reine Astrid et débouche en
bifurquant légèrement dans la rue Alphonse Jacques.
Adolphe Bastin (1823-1918), philanthrope spadois, dota
dix villes belges de fondations importantes destinées
à la création d'un prix annuel en argent à décerner
à l'ouvrier ou à l'ouvrière exerçant une profession
manuelle, âgé(e) de 18 à 25 ans que le Collège des
Bourgmestres et Echevins jugeait s'être rendu le plus
digne par le dévouement à sa famille et par sa bonne
conduite.

Rue Biez du Moulin

Elle ne comporte qu'une rangée de maisons, l'autre
côté était occupé par la partie latérale de la Cascade
monumentale. Elle met en relation les rues Rogier et
Xhrouet. Son nom lui vient du " Moulin banal " qui
était établi en bas de sa petite côte, évoquant en même
temps la chute d'eau qui alimentait par une étroit canal
l'établissement des bains de l'Hôtel de Waldeck et le
moulin qui le joignait.
Bohy (quartier du Bohy)
Etait jadis le nom du quartier compris entre Amontville
et l'issue vers la Sauvenière ; C'est le nom de l'actuelle
rue Xhrouet.

Rue Brixhe

Du nom d'un ancien bourgmestre de Spa, Jean-
Guillaume Brixhe (1758-1807), procureur à la Cour de
Spa à l'âge de 19 ans et auteur de plusieurs ouvrages,
il prit une part active dans la révolution liègeoise et fut
à l'origine de la démolition de plusieurs monuments au
grand regret des Spadois.
Cette rue conduisant au plateau de Spaloumont fut
longtemps dénommée la rue du Haut-Vinâve, à cause
de son altitude, puis, en 1850, rue de la Gendarmerie.

Rue de Beaurieux

Cette rue, ou plutôt ce passage mettant en
communication l'Avenue Reine Astrid et la rue de la
Gare a été dédié à Denis de Beaurieux en raison du
rôle qu'il a joué dans l'établissement de la première
école primaire de Spa. Elle pourrait également avoir
été dédiée à Charles-Denis de Beaurieux, sous-diacre
et peintre spadois décédé en 1741.

Rue Général Bertrand

Cette rue n'existe que depuis 1926. Là se situait l'Hôtel
de la Poste (anciennement Hôtel du Lion Noir 1171)
démoli pour tracer cette rue.
Le Vinave des Capucins.
Ce vinâve s'appela primitivement " A Mont la Ville " (la
ville en amont) Le nom de rue d'Amontvillle succéda à
celui de rue des Capucins, laquelle menait au couvent
dont l'emplacement est occupé actuellement par les
écoles et l'Athénée.

La rue Cockerill

(du nom du grand industriel) s'amorce à la place de
la Providence et débouche à la place des Ecoles sur
l' emplacement de laquelle s'étendait jadis (1782-
1840, désaffecté en 1904) le cimetière local où existait
la sépulture monumentale de la famille Cockerill.

Rue Jean Gérardy

Tout comme la rue Général Bertrand, cette rue qui n'était
d'abord qu'un passage menant au Pouhon " Prince de
Condé " n'existe que suite à la démolition de " l'Hôtel du
Palais Royal " offrant ainsi un élargissement dénommé
dès lors " rue Jean Gérardy ", en souvenir du célèbre
violoncelliste spadois.

Rue des Chafettes

Le nom de ce prolongement de la rue des Ecomines
remonte à l'époque de la chapelle des Capucins car les
dévotes,au retour des offices s'arrêtaient pour bavarder
(en wallon chaf'ter). Jusqu'en 1914, ce chemin était connu
sous le nom de rue Macrz, nom d'une famille spadoise qui
y possédait son habitation.

Rue Collin Leloup

Du nom du fondateur du Nouveau Spa et créateur de
l'industrie hôtelière de Spa, elle relie la place Verte à celle
de l'Abattoir. Au 14ième siècle, cet ancien forgeron Collin
dit Leloup, souffrait, dit-on, d'une maladie déprimante et,
après avoir bu régulièrement l'eau d'une fontaine, notre
malade, après une période de cure, recouvrit la santé. La
renommée de la source guérisseuse amena de nombreux
visiteurs.
Collin Leloup fit alors construire une auberge pour ceuxci
en 1326. Après avoir obtenu du Prince-Evêque Adolphe
de la Marck la concession de 12 hectares de bois, il en fit
défricher deux qui se couvrirent peu à peu d'habitations.
D'autres constructions s' élevèrent au pied de la montagne
voisine, créant une rue dans la forme cintrée (rue actuelle
du Marché), centre du bourg moderne.

Rue Dagly

Elle était il y a deux cents ans environ la " rue des
Possons ". Elle met aujourd'hui en communication les
rue de l'Hôtel de Ville et Félix Delhasse et doit son nom
actuel au peintre spadois Gérard Dagly, inventeur du beau
" Vernis des Gobelins ".

Rue Félix Delhasse

Frère d'Alexandre Delhasse, auteur d'articles et de
différents ouvrages, croyant mais non pratiquant et
dont la dépouille selon les ordres de l'Evêque de Liège
ne fut pas accompagnée au champ de repos. Indignée, la
population y répondit en assistant en masse (+ de 2000
personnes) à son enterrement. Cette rue, où l'on peut
encore voir l'ancien Hôtel d'Irlande, relie la Place Royal
à la Rue Dagly.

Rue David

(du nom du député de l'arrondissement de Verviers qui
défendit avec fougue les intérêts de Spa au Parlement)
porte cette dénomination depuis 1878. C'était auparavant
la " rue Devant l'Hôtel de Moscou ". En 1876, il fut proposé
d'appeler cet embryon de chemin " rue des Pavillons parce
qu'il conduisait aux pavillons de la Galerie Léopold II. Elle
forme actuellement le côté droit de la Place du Monument
au départ de l'Avenue Reine Astrid.

Rue des Ecomines

Dont le vrai nom vient de Communes, rappelle les
" aisances communales " : terres, près, bois etc… laissés
à la libre disposition des habitants. En 1780, elle était
désignée sous le nom de rue traversière et, comme la rue
Neuve, mettait en communication les deux Spa, le vieux
et le moderne.


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